L'histoire
L'aventure commence au début des années 80, avec une section cyclisme au sein de l'ACC Omnisports, ancêtre de l'office des sports. « Les coureurs se réunissaient place de l'église, pour des virées dans la campagne », se souvient Alain Langlais, actuel président du club.
En 1986, le club devient l'ACC cyclisme. Son président, Christian Bernard (1986-1992), l'ouvrira à la compétition et créera une école de cyclisme. En 1987 est lancée la « Vallée de l'Erdre », course nationale en ligne de 125 km, mais l'aventure prendra fin en 1996, sous la présidence d'Alain Drouet (1992-1997), par épuisement des bénévoles et du fait de complications administratives.
Moins de courses, davantage de vélo loisir
Une nouvelle ère s'ouvre avec Luc Barbedet, président de 1997 à 2007 : ouverture aux cyclistes loisirs (cyclos), affiliation à la Fédération française de cyclotourisme. À partir de 1997, l'ACC organise les courses de la Fête de la Brosse.
Thierry Gamain (2007-2010) développera la communication : site Internet, contact avec des sponsors, mise en place du carnet de route des sorties et d'un carnet de forme. À partir des années 2000, l'ACC s'ouvre davantage au cyclotourisme et au vélo loisir.
À partir de 2010, Alain Langlais diversifie les activités : ouverture de sections VTT et tandem pour non-voyants. En mai 2016, le club a créé une nouvelle course à L'Erette, à Héric, avec 200 coureurs, de niveaux départemental et régional.
Pour l'avenir, le club souhaite rajeunir les effectifs en développant le VTT et pourquoi pas intégrer le BMX, l'Urban fixie (vélo urbain) ou même le vélo électrique.
Il reste aussi à combattre les maux de l'époque, dénoncés par Alain Langlais : « Il y a beaucoup de consommateurs de vélo, mais peu d'acteurs, des bénévoles impliqués dans les actions du club », déplore le président, qui voit aussi que « depuis une dizaine d'années, il est difficile d'organiser des circuits du fait du développement des pistes cyclables qui rétrécissent les voies, des ralentisseurs, de la circulation automobile et des autorisations nécessaires toujours plus drastiques ».
Source : Ouest-France
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