Alain Deau quitte ses fonctions de président du club de l'association nautique chapelaine (Ancre). Adhérents et élus ont souligné l'excellence de son travail.
Un président qui lève l'ancre
Après dix-sept années de présidence et quarante de présence au conseil d'administration, Alain Deau passe la barre d'un navire en bon ordre de marche, comme il l'a rappelé : « Les infrastructures et matériels sont en excellent état, l'école de voile carbure et les finances sont saines ! ». Il appelle cependant le nouveau bureau à plus de « bénévolat au long cours », avec « une implication plus forte, car c'est ce bénévolat qui est le plus valorisant et passionnant. ». Avant de conclure en remerciant « tous ceux qui m'ont soutenu, car un président sans ce soutien ne ferait pas grand-chose ».
L'apprentissage
L'école de voile a quasiment fait le plein cette année, regroupant 72 jeunes et 14 adultes les mercredis et samedis. Quant aux écoliers, le club a assuré la voile scolaire en prestation de service pour la ville de La Chapelle (306 élèves) et de Vigneux-de-Bretagne (48 élèves) ; mais aussi pour le compte de la Région, pour le collège Jean-Rostand d'Orvault (102) et le lycée professionnel Jean-Audubon de Couëron (8). Pour 2017, une école de Couëron et un collège de Nort-sur-Erdre devraient venir s'y ajouter.
La compétition
Le club accueille également des régates, comme la Micro Erdre, ou des critériums, que ce soit pour les valides ou non. « Quatre de nos élèves en situation de handicap (handisport) pratiquent régulièrement sur les dériveurs Hansa et ont participé à deux championnats de France, se félicite Alain Deau. Deux d'entre eux ont été remarqués et invités aux Jeux paralympiques de Rio pour vivre la victoire de Damien Seguin, médaillé d'or. »
La voile solidaire
Outre le handisport, le sport adapté est pratiqué à l'Ancre, avec une cinquantaine de personnes en situation de handicap mental naviguant au cours de sessions de plusieurs jours. Grâce à des subventions publiques et privées, en 2016, l'Ancre a pu se doter d'équipements adaptés, comme un ponton bas (31 000 €), une potence lève-personne (3 300 €) et plus récemment d'un voilier Hansa 3.03 à assistance électrique avec remorque (16 283 €).
Source : Ouest-France
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