Le Rotary-club vient d'offrir un second bateau de régate à assistance électrique, à l'Association nautique chapelaine, pour les personnes handicapées.
L'initiative
Après une première acquisition d'un Hansa 3.03 à assistance électrique, en mai dernier, grâce à des partenaires publics et privés, l'Ancre, l'association nautique chapelaine, vient de se doter d'un second bateau de ce type, assistant la manoeuvre des voiles et du gouvernail, d'une valeur de 13 000 €, grâce cette fois à la générosité du Rotary-club de Nantes.
« Une soixantaine de personnes en situation de handicap pratiquent la voile à l'Ancre, rappelle Alain Deau du club. Ils viennent en individuel ou en groupe, via les activités pratiquées par les centres spécialisés tels les MAS (Maison d'accueil spécialisée) ou les IEM (Institut d'éducation motrice). ».
Un bateau à 13 000 €
Le Rotary-club de Nantes, séduit par les actions de l'Ancre en faveur des personnes handicapées, a organisé une manifestation le 19 mai. « Il s'agissait d'un challenge réunissant six entreprises locales pour une initiation suivie d'une course sur Yolettes en quatre barré au Cercle de l'aviron de Nantes (CAN) », détaille Claude Bolo, responsable de la commission Les Teams de l'Erdre, au Rotary.
Les participations financières de chaque entreprise, augmentées d'une somme prise sur les fonds propres au Rotary-club, ont ainsi permis de réunir la somme nécessaire de 13 000 € pour financer ce second Hansa 3.03. Une action saluée par le maire, Fabrice Roussel. La mairie avait d'ailleurs participé à l'achat du premier bateau adapté, « mais les collectivités ne peuvent pas tout, a-t-il déclaré. C'est aussi la force du club de l'Ancre de savoir se mobiliser pour trouver d'autres partenaires privés. »
Le Rotary club a également annoncé qu'il réitérerait l'opération en 2018, avec pour but, cette fois-ci, « de récolter des fonds, afin de sponsoriser les coureurs en situation de handicap pour qu'ils puissent participer à des compétitions », précise Claude Bolo. « Si le club a pour vocation de faire découvrir et rendre accessible la voile pour tous, certains de nos régatiers handi pratiquent la compétition. Ce qui engendre des frais supplémentaires avec deux accompagnants, dont un moniteur diplômé d'État, sans compter le gîte et le couvert pour les déplacements », rappelle Alain Deau.
C'est de bon augure pour l'Ancre, qui compte déjà quelques compétiteurs handi ayant participé au championnat de France.
Source : Ouest-France
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